Bonjour,
Certains parlent de “vidéoprotection”, d’autres de “vidéosurveillance”... Simple débat sémantique ? Pas tout à fait, comme le démontre cette semaine notre enquête menée à Lyon Saint-Exupéry. Nous y révélons comment Vinci, l’exploitant de l’aéroport, utilise son réseau de caméras, non pas pour assurer la seule protection des voyageurs, mais aussi pour surveiller les salariés de ses sous-traitants.

Depuis deux ans, ces derniers ont été condamnés à cinq reprises pour des licenciements « sans cause réelle et sérieuse ». Le point commun à ces affaires ? Un usage jugé abusif de la vidéosurveillance par les équipes de Vinci Airports, qui pousse ses prestataires à licencier. Le tout dans un contexte de course effrénée à une meilleure rentabilité, au détriment de la sécurité des voyageurs et des conditions de travail des agents.

Une info exclusive qui contribue à nourrir le nécessaire débat public autour des caméras et de leur (més)usage, à l’heure où les nouvelles technologies - intelligence artificielle en tête - rendent ces outils de plus en plus performants et intrusifs.

Et des infos qui alimentent la réflexion citoyenne comme celle-là, vous en trouverez partout sur Mediacités : des inquiétants déboires de Maisons du monde, le géant nantais de l’ameublement, aux prémices de la bataille pour la succession de Martine Aubry à Lille, en passant par les voyages en jet du patron toulousain de Newrest, Olivier Sadran. 

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