Des rémunérations mirobolantes, un club dans la panade financière et… un soupçon de conflit d’intérêts. Dans son dernier rapport sur le club sportif Stade Toulousain Tennis (STT), la chambre régionale des comptes d’Occitanie n’a pas seulement révélé les errements de l’ancien dirigeant du club (voir encadré plus bas). Elle a aussi relevé une potentielle prise illégale d’intérêt concernant l’ex‐adjointe aux sports Laurence Arribagé.
Retour en arrière. En 2022, le club relance l’Open de tennis de Toulouse (stoppé depuis 2000) en créant les « Internationaux de Toulouse », une compétition comptant pour la deuxième division du circuit professionnel ATP. À cette occasion, la mairie de Toulouse décide de se positionner comme « partenaire majeur » du tournoi et signe un marché de 39 000 euros HT avec l’association STT. Un montant juste sous la barre des 40 000 euros qui permet à la collectivité de se passer de publicité à ce sujet.
Selon la Chambre des comptes, « le marché comprend des places en loge VIP, des places de parking lors de l’évènement, 2 pages dans le magazine officiel, le logo de la mairie en bord de court sur des panneaux et diverses invitations, déjeuners, soirée dédi …