La Belgique, petit eldorado de l’emploi pour les frontaliers des Hauts‐de‐France

Carte navetteurs français en Belgique
Lecture : En 2021, environ 4 900 actifs résident dans la zone d’emploi de Roubaix-Tourcoing et travaillent dans l’arrondissement de Tournai-Mouscron. Les frontaliers résidant dans la zone de Roubaix-Tourcoing représentent 7,2 % du total des actifs en emploi de la zone. Source : Insee

Publié le

Temps de lecture : 2 minutes

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Par Yves Adaken

Le nombre d’habitants de la région nordiste ayant trouvé un travail outre-Quiévrain a augmenté de 30 % en dix ans. Les résidents de Lille, Roubaix et Tourcoing sont particulièrement nombreux à profiter de cette possibilité.

Avec un taux de chômage de 9 % au deuxième trimestre 2024, contre 7,1 % au plan national, les Hauts‐de‐France arrivent en tête des régions métropolitaines frappées par le manque d’emplois. Face à cette situation, de plus en plus d’habitants semblent donc chercher une solution de l’autre côté de la frontière, selon une étude de l’Insee rendue publique le 28 novembre.

En 2021, en effet, le nombre de personnes résidant dans les Hauts‐de‐France et travaillant en Belgique a augmenté de 30 % à environ 36 000. Ce mouvement se vérifie en particulier à Roubaix‐Tourcoing (+ 2 200 par rapport à 2010), à Valenciennes (+ 1 800), à Lille (+ 1 700) ou encore à Maubeuge (+ 1 200). Ces quatre villes se retrouvent d’ailleurs en tête du palmarès des « zones d’emploi » comptant le plus d’habitants travaillant dans le royaume voisin. Elles concentrent 80 % de l’ensemble des travailleurs frontaliers de la région salariés en Belgique.

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