Le coup de pression du patron du Hellfest sur les élus

L'entrée du Hellfest 2024. Photo : Antony Torzec
L'entrée du Hellfest 2024. Photo : Antony Torzec

Publié le

Temps de lecture : 4 minutes

Favorite

Par Antony Torzec

Le fondateur du festival de musiques extrêmes, Ben Barbaud, menace de quitter le site de Clisson si les collectivités locales ne participent pas au financement de la mise en conformité du réseau d’évacuation des eaux usées. Mediacités décrypte ce coup de poker menteur, derrière lequel se joue le développement de son « Disneyland du métal ».

Le torchon brûle entre le patron du Hellfest et les élus locaux. On savait déjà que les rapports grinçaient au sujet du financement de l’entrée du site à Clisson, censée accueillir la Gardienne des ténèbres. Depuis près de deux ans, Ben Barbaud s’est mis en quête de faire payer aux collectivités locales 7 des 14 millions d’euros nécessaires. Pour le moment, aucune d’elles (Clisson Sèvre et Maine Agglo, Ville de Clisson, Région Pays de la Loire et Département de Loire‐Atlantique) n’a daigné ouvrir le portefeuille. Le conseil départemental annonçant même carrément qu’il ne mettrait pas au pot commun.        

Mais la goutte qui a fait exploser l’ampli vient des eaux usées. Le fondateur d’un des plus gros festivals de France refuse de supporter seul les frais de mise en conformité du réseau d’évacuation des eaux usées du site qu’il occupe. Le réseau actuel n’étant pas dimensionné pour accueillir le déferlement de 60 000 festivaliers quotidiens pendant quatre jours par an.

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 90% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes