Le trafic aérien : trou noir du rapport Lagleize‐Pinel sur l’avenir de l’aéronautique

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Sylvia Pinel et Jean-Luc Lagleize, lors de la présentation de leur rapport sur l'avenir de l'aéronautique, le 12 janvier 2022.

Publié le

Temps de lecture : 2 minutes

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Par Pauline Chambost

Les députés Lagleize et Pinel estiment que l’aéronautique pourra réduire son impact carbone sans passer par une baisse du trafic.

Les députés Jean‐Luc Lagleize (LREM, deuxième circonscription de Haute‐Garonne) et Sylvia Pinel (PRG, deuxième circonscription du Tarn‐et‐Garonne) ont clôturé leur mission d’information sur l’avenir de l’aéronautique en France. Leur rapport a été présenté le 12 janvier et adopté par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale. L’enjeu principal du secteur est bien sûr son impact sur le climat. « Convaincus que c’est le progrès technologique et les capacités d’innovation de la filière aéronautique qui permettront d’accélérer sa transition vers une aviation décarbonée », les deux rapporteurs vantent « la pleine mobilisation » du secteur sur le sujet. Selon eux, la décarbonation du secteur aura lieu grâce au renouvellement des flottes, aux carburants alternatifs et à l’optimisation de la gestion du trafic aérien (procédure de descente continue, écopilotage…). La réduction du trafic aérien, ou du moins la limitation de sa croissance actuelle ne sont pas mentionnées parmi les solutions envisageables.

Pourtant, plusieurs modélisations montrent que pour parvenir à une baisse des émissions de gaz à effet de serre conforme aux accords de Paris, le trafic ne peut pas continuer de croître. Les associations Supaero Decarbo (composée d’élèves et anciens élèves de l’école toulousaine Isae Supaero) et Shift Project estiment, 

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