L’école européenne de Marcq‐en‐Baroeul cherche encore ses élèves

Portée par la Région des Hauts-de-France et la Métropole de Lille, la troisième école européenne du pays vient d’ouvrir ses portes dans des bâtiments provisoires à Marcq-en-Barœul. Elle n’accueille pour l'instant que 103 élèves dont seulement un tiers d'anglophones. Loin des 840 élèves du projet. Explications.

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La troisième école européenne de France a ouvert ses portes en septembre 2019 à Marcq-en-Baroeul, près de Lille. Photo : Laurie Moniez

Damien Castelain, le président de la MEL, le martelait encore en avril : « Une offre diversifiée en enseignement international est indispensable à notre attractivité auprès des entreprises et institutions internationales ». Ce besoin est apparu clairement lors de la candidature de la métropole lilloise pour accueillir l’Agence européenne du médicament (EMA), contrainte de quitter Londres pour cause de Brexit. Pas moins de 19 villes étaient en compétition. Si Amsterdam a finalement décroché la timbale, en novembre 2017, la candidature de Lille n’aura pas été entièrement vaine…

Anticipant une victoire, le rectorat avait en effet déposé un dossier d’agrément pour créer une école européenne capable de scolariser les enfants des quelque 900 fonctionnaires de l’EMA. Mais cela impliquait un agenda très contraignant. « En obtenant l’agrément du Bureau du Secrétaire général des Ecoles européennes, on s’était engagé à ouvrir en septembre 2019 », explique le directeur général des services des Hauts‐de‐France, Laurent Vercruysse. Pas question, donc, de faire marche arrière. Sinon l’agrément aurait été perdu.
Une ouverture précipitée
Problème, il a fallu trouver en urgence des locaux… et des élèves. Une gageure car la création de cet établissement scolaire n’a été annoncée officiellement qu’en mars. Une installation dans des bâtiments provisoires est d’abord envisagée à Lille, sur le terrain du lycée Montebello, mais la piste est finalement écartée. « Les équipements sportifs de Montebello étaient déjà saturés », justifie‐t‐on à la Région, en charge des lycées. Le défi reste donc entier : en attendant la construction des bâtiments définitifs, où dénicher un site permettant non …

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Par Laurie Moniez

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