Toujours rentable, Vinci Autoroutes profite pourtant des aides de l’État sur le dos de ses salariés

Malgré des bénéfices importants au premier semestre, Vinci Autoroutes vient d’obtenir la prise en charge par l’État de l’activité partielle de ses salariés. Et, contrairement aux pratiques dans ce secteur, elle ne compensera pas les baisses de salaire.

Vinci
/ © Vinci Autoroutes

Trois mois après le premier confinement, les actionnaires de Vinci Autoroutes ont touché, comme chaque année, le jackpot : 1,3 milliard d’euros de dividendes correspondant au solde à payer pour l’année 2019. Si d’autres entreprises, comme Eiffage, également exploitant d’autoroutes, ont annoncé dès le mois mars qu’elles renonceraient au versement des dividendes en 2020, rien de tel chez Vinci Autoroutes. Pourquoi priver les actionnaires alors que les trois filiales du groupe (ASF, Escota et Cofiroute) ont produit 531,5 millions d’euros de bénéfices au premier semestre 2020, malgré la baisse du trafic ? Pas suffisant, en revanche, pour que le groupe renonce à demander l’aide de l’État.

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Par Isabelle Jarjaille