Pourquoi LFI a mis un journaliste à la porte lors d’une conférence de Jean‐Luc Mélenchon à Toulouse

Le vendredi 31 janvier dernier, le journaliste Stéphane Thépot, correspondant de Libération et du Point à Toulouse, a voulu assister à une « conférence étudiante » de la France insoumise, dans un amphithéâtre de l’université Jean‐Jaurès. Organisé à l’initiative – au moins formellement – des Jeunes insoumis locaux, l’évènement avait pour têtes d’affiche Jean‐Luc Mélenchon et le député François Piquemal, en lice pour la conquête du Capitole.

Notre confrère n’a pas pu entendre leurs discours in vivo. Repéré aux premiers rangs, par l’équipe du triple candidat à la présidentielle, il a été prié de prendre la porte avant les premières oraisons. L’épisode, conté dans les colonnes du Point, a été abondamment relayé par une droite toulousaine trop heureuse de pouvoir critiquer à bon compte un concurrent sérieux de Jean‐Luc Moudenc pour les municipales 2026.
Une méthode employée par l’extrême droite
Interdire à un journaliste de couvrir un rassemblement politique ? La méthode fait bondir. Si le Rassemblement national ne se prive jamais d’entraver la liberté de la presse, notamment celle de nos confrères et consœurs de