Centrale Nantes : les dérives d’une gestion « clanique »

Bientôt centenaire, Centrale Nantes est solidement arrimée dans le top 10 des écoles d'ingénieurs françaises. Pourtant, sur le plan des finances comme des ressources humaines, sa gestion inquiète. En cause, le management décrit comme « brutal » et « clanique » d’Arnaud Poitou, directeur de l’établissement depuis six ans.

Centrale une
Entrée de l'école Centrale de Nantes / Photo: Thibault Dumas

Passée inaperçue auprès du grand public, la nouvelle a fait grand bruit dans le Landerneau académique nantais, voire français. Dans une note publiée le 25 mai dernier – et succinctement évoquée par Le Monde –, la Cour des comptes classe l’École centrale de Nantes parmi les sept établissements d’enseignement supérieur (six universités et une seule école d’ingénieurs) à la situation financière « très dégradée » (niveau 1). Ce qui, selon les magistrats de la rue Cambon, implique des « difficultés financières avérées » ainsi qu’un « risque d’insoutenabilité à court ou moyen terme ».

Dans cette école d’ingénieurs quasi‐centenaire et reconnue pour son excellence académique et scientifique, la nouvelle a provoqué un petit séisme. « On n’a jamais été alertés sur ce genre de choses au conseil d’administration, confie Michel Coret, enseignant‐chercheur et administrateur de l’école. Cela faisait un moment qu’on avait des doutes, mais là on est tombé des nues. » L’ensemble des témoignages et documents recueillis par Mediacités concordent : la stupeur passée, tous les regards se tournent vers l’équipe de direction, et plus précisément vers Arnaud Poitou, le directeur qui pilote depuis six ans ce paquebot de plus de 2000 élèves et 550 enseignants chercheurs.    &nbsp …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Profitez de deux jours pour lire cet article et parcourir tous nos autres contenus :

En renseignant votre adresse e‑mail, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse e‑mail à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Notre survie dépendra de vous

Un journal local, sans pub, qui enquête chaque semaine sur les pouvoirs locaux en toute indépendance. Voilà ce que propose Mediacités. Voilà ce que vous pouvez sauver en prenant ce [contre] pouvoir. Abonnez‐vous aujourd’hui, et faites la différence. 

Notre survie dépend de vous

Un journal local, sans pub, qui enquête chaque semaine sur les pouvoirs locaux en toute indépendance. Voilà ce que propose Mediacités. Voilà ce que vous pouvez sauver en prenant ce [contre] pouvoir. Abonnez‐vous aujourd’hui, et faites la différence.
Je m’abonne

  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je soutiens un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité
  • J’empêche les pouvoirs locaux de gouverner en rond
  • Je peux résilier mon abonnement à tout moment et facilement

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 10 minutes

Favorite

Par Thibault Dumas