Une rupture, c’est forcément douloureux. Surtout quand elle intervient après 65 ans de vie commune et que l’un des membres du couple ne s’y attend pas… C’est ce qu’il s’est passé le 5 octobre dernier quand les Floralies de Nantes, l’un des plus importants évènements horticoles européens (200 exposants, 300 000 visiteurs), ont annoncé qu’après 12 éditions organisées à Nantes, la prochaine, en 2024, se tiendrait au domaine de la Chabotterie, dans la commune de Saint‐Sulpice‐le‐Verdon, au nord de la Vendée…
A Nantes, l’annonce de ce divorce sans consentement mutuel prend tout le monde par surprise. « Nous n’avions pas été prévenu en amont, alors que nous étions ouverts à la discussion », regrette Fabrice Roussel, vice‐président (PS) de Nantes Métropole, chargé du tourisme. « Je remarque qu’ils partent en Vendée, mais font le choix de garder Nantes dans leur nom », persifle même la présidente (PS) de la collectivité, Johanna Rolland. Du côté du Comité des Floralies, l’heure est plutôt aux justifications de façade. « Nous voulions nous renouveler, coller à notre époque, en installant les Floralies dans un cadre plus proche de la nature », affirme aux Echos Frédéric Fourrier. Et puis « à la Beaujoire, les bouchons du périph’ nantais étaient un problème », ajoute le secrétaire général du …