Un utilitaire est garé en double-file devant une galerie du centre-ville de Nantes. A l’intérieur du local, on décroche un tableau pour le déposer à l'entrée, là où d'autres toiles, appuyées contre le mur, attendent d'être enlevées. Bientôt, il y aura une nouvelle exposition, un nouveau vernissage. Pour l'heure, il faut séparer les œuvres vendues, marquées d’un autocollant rouge, de celles qui retournent à l'atelier.
« La fin d'une exposition, c'est toujours particulier. Chaque artiste la vit de manière différente. Bien sûr, il y a de la déception si on n'a pas - ou peu - vendu.