La tension est palpable ce mardi 19 novembre dernier dans le hall de l’Hôtel de Région, au bout de l’île de Nantes. Un mois après avoir annoncé 100 millions d’économies dans le budget régional, la présidente, Christelle Morançais (Horizons) prévient qu’elle va à présent tailler dans les effectifs. Au programme : la suppression de 100 postes au sein des directions du conseil régional, soit 8,5 % des personnels. « Une décision difficile, mais indispensable face à la crise budgétaire que traverse notre pays », justifie‐t‐elle sur X (ex‐Twitter). Dans un silence glacial, face aux agents dont certains lui tournent ostensiblement le dos, la numéro 2 du parti d’Édouard Philippe promet qu’il « n’y aura pas de départ forcé et [que] nous mobiliserons des moyens conséquents pour accompagner cet effort dans le respect de chacun. »
Depuis cette annonce choc, la direction générale des services et le cabinet de la présidente planchent sur ce plan de restructuration. « Des réunions ont lieu tous les quatre matins et les allers‐retours entre le DGS et ses directions n’arrêtent pas », témoigne l’un des directeurs d’un service impacté par les changements. Ce que confirme un document interne que Mediacités a consulté : les réunions se multiplient depuis le 17 janvier dernier, date du premier rendez‐vous entre Michel Guenneau, le DGS et la direction des ressources humaines. Le DGS a même créé un nouveau poste à ses côtés depuis un mois pour suivre cette restructuration. Alors, quelles précisément sont les coupes qui se préparent ?