Mal‐être au travail : les pompiers du Nord en grève illimitée

Grève Pompiers
Réunis à l'initiative d'une intersyndicale du Sdis 59, 150 pompiers du Nord ont voté le principe d'une "grève illimitée" le 27 mai 2021. Photo : Nadia Daki

Publié le

Temps de lecture : 2 minutes

Favorite

Par Nadia Daki

Face à un mal être grandissant au sein du SDIS 59, une partie des pompiers, emmenés par une intersyndicale, s’est mise en grève. Ils réclament plus d’effectifs, une augmentation des salaires pour les jeunes recrues et dénoncent des conditions de travail dégradées.

Une intersyndicale, composée de la CGT, de SUD, de FO et du SNSPP‐PATS, a organisé ce jeudi 27 mai à Lille une assemblée générale qui a réuni 150 pompiers. Une grève illimitée a été votée. Parmi les sujets de contestation : un manque d’effectif évalué à une centaine de pompiers ; des salaires peu élevées pour les jeunes recrues, une dégradation du service public et une forte souffrance au travail documentée il y a un mois dans une enquête de Mediacités.

Suite à la parution de cet article, les organisations syndicales ont réalisé un sondage pour tenter de mieux identifier la situation. « Notre employeur ne mène aucune étude sur les risques psychosociaux, regrette Yaël Lecras, président du SNSPP‐PATS du Nord (Syndicat national des sapeurs‐pompiers professionnels et des personnels administratifs techniques et spécialisés). Nous n’avons aucun diagnostic de référence. Nos chiffres sont peut‐être discutables, mais ils ont le mérite de mettre en lumière une situation alarmante. »
Trois pompiers sur quatre ressentent un mal‐être
Le questionnaire a été envoyé à 2 200 agents (sapeurs‐pompiers professionnels, personnels administratifs, techniques et spécialisés et contractuels). 30 % d’entre eux ont répondu. « On ne s’attendait pas à autant de réponses, confie Quentin De Veylder, secrétaire général CGT. Le but de ce sondage est de dédiaboliser le sujet et de lever l’omerta sur le malaise général chez les pompiers. »

Les chiffres sont éloquents : 74 % des sondés déclarent ressentir un mal‐être au travail ; 61 % estiment ne pas …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux à Lille, Lyon, Nantes et Toulouse. Nos journalistes travaillent en toute indépendance pour vous fournir des informations inédites et utiles au débat public. Aujourd’hui, confrontés à une situation financière difficile, nous avons besoin de votre aide. On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque don et chaque abonnement comptent !

Ceci fermera dans 25 secondes