Sorte de vigie environnementale, l’organisme réunira des collectifs de citoyens et des chercheurs dans le but de « produire et diffuser » des connaissances scientifiques sur les pollutions de la région lyonnaise, à commencer par celle des PFAS de la vallée de la chimie. Il sera financé, pour commencer, par la ville de Lyon et la Métropole.
Scientifiques et citoyens main dans la main. Depuis le début du scandale des PFAS en mai 2022, avec les premières révélations journalistiques, les chercheurs – chimistes, physiciens, sociologues… – font équipe avec des collectifs d’habitants de la vallée de la chimie ou de militants de la cause environnementale pour rendre visible la vaste contamination du sud de l’agglomération lyonnaise aux « polluants éternels ». Et lutter contre. Cette coopération pourra désormais se poursuivre dans le cadre de « l’Institut éco‐citoyen du territoire lyonnais », un projet dans les cartons depuis l’irruption du sujet des PFAS dans l’actualité locale.
Le 16 octobre dernier, ses promoteurs organisaient l’assemblée constitutive de l’association qui portera l’organisme, à la Maison de l’environnement, dans le 7e arrondissement de Lyon. « Dans la même salle où, trois ans plus tôt, nous avions découvert