Poursuivie pour avoir détourné près de 300 000 euros des caisses du festival et d'une association qu'elle présidait, Joëlle Kerivin a été condamnée jeudi 4 mai.
La peine est finalement plus lourde que les réquisitions. Jeudi 4 mai, Joëlle Kerivin, ancienne directrice du festival de musique classique, a été condamnée par le tribunal de Nantes à trois ans de prison, dont dix mois ferme (qu’elle pourra néanmoins effectuer à son domicile sous bracelet électronique). Lors de l’audience du 9 mars dernier [relire le compte rendu de Mediacités], le procureur de la République avait requis quatre ans de prison, avec sursis uniquement.
Joëlle Kerivin, 50 ans, était poursuivie pour le détournement de près de 300 000 euros des caisses de la Société anonyme d’économie mixte (SAEM) « La Folle Journée » et de l’Espace Simone de Beauvoir, espace de défense des droits des femmes qu’elle présidait.
https://www.mediacites.fr/reportage/nantes/2023/03/10/quatre-ans-de-prison-avec-sursis-requis-contre-lex-directrice-de-la-folle-journee-de-nantes/
Remboursement des sommes détournées
Le tribunal l’a condamnée à rembourser l’intégralité des sommes détournées. Elle a également l’obligation d’exercer une activité professionnelle et de suivre des soins psychologiques et psychiatriques. Absente au délibéré, l’ancienne directrice a également écopé d’une interdiction définitive d’exercer, à titre professionnel ou bénévole, toute activité de gestion financière.
Poursuivi pour « non dénonciation de délit », l’ancien …