A Nantes et en Loire‐Atlantique, la vague Nupes déstabilise les sortants macronistes

A l’issue du premier tour des élections législatives, la majorité présidentielle enregistre un vrai revers dans le département. Devancée dans huit circonscriptions sur dix, elle pourrait perdre quatre sièges de députés au moins sur les dix qu’elle détenait. Son salut pourrait venir d’un bon report des voix d’une droite littéralement étrillée.

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Ce n’est pas encore un raz de marée, mais c’est tout de même une sacrée vague qui a déferlée dimanche 12 avril sur la Loire‐Atlantique. A l’issue du premier tour des élections législatives, les candidats de la Nupes arrivent en tête – et parfois très largement – dans huit des dix circonscriptions du département. Et peuvent raisonnablement espérer emporter plusieurs d’entre elles à l’issue du second tour de scrutin, le dimanche 19 juin prochain. C’est le cas notamment à Nantes et dans sa périphérie immédiate, où dans le sillage des excellents scores réalisés par Jean‐Luc Mélenchon à la présidentielle (33%, soit dix points de plus qu’au niveau national), les représentants de l’alliance des partis de gauche engrangent plus de 40% des voix dans les 2e (Andy Kerbrat – 46,62% des suffrages), 3e (Ségolène Amiot – 42,87%) et 4e (Julie Laernoes – 42,82%) circonscriptions, devançant à chaque fois la sortante LREM d’au moins douze points.
La Nupes en tête dans huit circonscriptions sur dix

Un gouffre qui, sans préjuger du résultat définitif de ces élections dimanche prochain, illustre bien la claque reçue par la majorité présidentielle, hier, dans le département. Il y a cinq ans à la même heure, la carte électorale se teignait entièrement en orange. Un quinquennat plus tard, le rouge y domine très nettement. Seules la 5e circonscription (Carquefou, Nord‐sur‐Erdre – Nantes Est), tenue par l’ancienne secrétaire d’État Sarah El Haïry, et la 10e (Vertou – Vignoble), fief de Sophie Errante, surnagent. Et encore : si la première ne perd qu’un peu plus de 2000 voix par rapport …

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Publié le

Temps de lecture : 4 minutes

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Par Benjamin Peyrel

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