« Nantes est une ville de gauche, et nous voulons qu’elle le soit encore plus. Nous voulons faire mieux que le PS et Johanna Rolland ». C’est avec cette promesse que William Aucant, conseiller régional ex‐apparenté écologiste, et Marina Ferreruela, suppléante du député Andy Kerbrat, ont été désignés en mars dernier chefs de file, en cas de candidature de LFI aux municipales de mars 2026 à Nantes. Via une liste autonome ? Main dans la main avec les Verts ? Dans une alliance encore plus large ? La question, dont la réponse dépend de la stratégie arrêtée à Paris autour de Jean‐Luc Mélenchon, restait en suspens.
« Nous entrerons au conseil municipal en 2026 » projetaient quoi qu’il en soit les deux leaders ces derniers mois. En petit comité, l’un et l’autre caressait même parfois un rêve : « devenir maire de Nantes ». Quoi qu’il en soit, la machine insoumise est alors lancée. Mi‐juin, une « grande enquête populaire » auprès de 1 000 habitants de 10 quartiers débouche sur un premier programme électoral, intitulé, « Pour faire mieux ». Le 16 juin, un meeting se tient même aux salons Mauduit devant 350 personnes, en présence de deux stars du parti : la députée Danièle Obono et le député Manuel Bompard, coordinateur national de LFI et premier lieutenant de Jean‐Luc Mélenchon.
Une cheffe de file dans la tourmente
Mais patatras. Depuis quelques jours, un gros grain de sable est venu enrayer la belle mécanique. Samedi 28 juin, une réunion de militants insoumis nantais, s’est tenue dans une ambiance lourde, à Chantenay, au local du POI
Parti ouvrier ind …