Le communiqué de presse a été envoyé ce 10 juillet, le lendemain du vote par l’Assemblée nationale de l’allongement de la rétention des étrangers jugés « dangereux ». « Je ne suis pas sans‐frontiériste, ce n’est pas ma ligne, il peut bien sûr y avoir dans un certain nombre de situations identifiées des reconduites à la frontière quand c’est nécessaire, écrit Johanna Rolland. Mais je rappelle ici que les conditions de détention dans les centres de rétention administrative (CRA) sont aujourd’hui inacceptables ».
« Nantes, comme chacun le sait, est concernée par un projet porté par l’État de création d’un CRA. Comme maire, je n’ai pas de levier juridique pour m’y opposer. Comme responsable politique de gauche, comme femme, comme citoyenne, au vu des conditions de détention, je dis ici mon opposition de principe, dans le pays, aux CRA », affirme ensuite la socialiste.
Cependant, ce communiqué affiche comme en‐tête « Johanna Rolland » et il est envoyé via une adresse mail de son propre site internet johannarolland.fr. Nulle trace d’un logo de la Ville de Nantes ou de Nantes Métropole. Il s’agit donc bien d’une prise de position personnelle de la candidate à un troisième mandat en mars 2026 et non officiellement de la maire‐présidente.
140 places à la lisière de Carquefou
Et pour cause, la création d’un Centre de rétention administrative (CRA) est sans doute le dossier politique le plus incandescent à gauche et met Johanna …