Pour réduire le nombre de bureaux vides à Toulouse, le candidat LFI veut mettre la pression sur les propriétaires de locaux vacants depuis plus de deux ans, quitte à préempter ou réquisitionner si besoin. Des mesures difficiles à mettre en place en réalité.
Le député LFI et candidat à l’élection municipale a une solution pour réduire le nombre de bureaux vides à Toulouse. S’il devient maire, il préemptera ou réquisitionnera les locaux si leurs propriétaires refusent de les rendre plus abordables pour les entreprises dans le besoin.
Lors d’une conférence de presse sur l’économie, le candidat LFI François Piquemal a estimé à 240 000 m² la surface de bureaux vacants dans la commune. En cas d’élection à la fonction de maire, l’ancien porte‐parole de l’association Droit au logement (DAL 31) souhaite convoquer les propriétaires pour connaître leur intention. Si rien n’est fait de leur pour faciliter leur occupation, François Piquemal se dit prêt à préempter les biens mis en vente.
Le droit de préemption permet à une mairie de s’imposer comme acquéreuse d’un bien immobilier située dans une zone à préempter. Elle en fait l’acquisition au prix demandé par le vendeur, à moins d’engager une procédure devant le tribunal administratif pour contester un montant jugé trop onéreux.
300 000 mètres carrés de bureaux en vente
Première question : comment François Piquemal a‑t‐il estimé la surface ciblée ? Recontacté après son annonce, le candidat cite un article du Journal Toulousain, daté de 2019, où lui‐même attribuait ce chiffre à une étude de l’Insee. Celle‐ci est introuvable, mais le même chiffre est cité dans