Et si les municipales pouvaient être réglées dès le 15 mars 2026, à Toulouse ? Selon un sondage réalisé par Cluster 17, que Mediacités s’est procuré, la gauche toulousaine – si elle était rassemblée – totaliserait 53 % des intentions de votes au premier tour, contre seulement 33 % pour le maire sortant (ex‐Les Républicains).
Synonyme de victoire immédiate pour la gauche, ce score est une chimère, puisqu’il s’obtient en additionnant les intentions de vote prêtées au socialiste François Briançon (entre 18 et 24 % des intentions de vote en tenant compte des marges d’erreur), l’insoumis François Piquemal (entre 17 et 23 %), et l’écologiste Régis Godec (entre 10 et 14 %).
Ces premiers résultats révèlent un bloc PS en recul par rapport à 2020. En cumulé, Nadia Pellefigue et Pierre Cohen avaient en effet obtenu 24 % des voix au premier tour en 2020. À l’époque, la liste Archipel citoyen alliant écologistes et insoumis avaient réuni 27 % des voix. Selon ce sondage, ces deux forces rallieraient 32 % des suffrages l’an prochain.
La seconde hypothèse étudiée par ce sondage, réalisé du 6 au 10 novembre auprès de 861 personnes, table sur l’union entre PS, écologistes, PCF, Génération.s et PRG au premier tour. Dans ce scénario, François Briançon capterait 27 à 33 % des intentions de vote, face à Jean‐Luc Moudenc (30–36 %). En troisième position, François Piquemal est crédité de 20 à 26 % des voix. Un résultat qui conforte le candidat socialiste, dont le parti est le commanditaire de l’étude d’opinion.
Dans les deux hypothèses, la liste du Rassemblement national menée par