Soixante et une. C’est le nombre d’amendes de trente euros qui ont été facturées sur les six derniers mois de l’année scolaire 2024–2025 à des parents d’élèves venant chercher leurs enfants en retard aux centres de loisirs associés à l’école (Clae), à Toulouse. C’est finalement peu, en comparaison des 28 000 petits Toulousains accueillis au quotidien dans les 211 structures gérées, en direct ou pas, par la mairie.
« La mesure a été un succès dès le début grâce à son effet dissuasif, se félicite la première adjointe en charge de l’éducation, Marion Lalane de Laubadère. Avant même son application, les services ont constaté une forte baisse du nombre de retards ».
Nuisibles pour la vie privée des agents et des animateurs, ces retards étaient estimés à près de 200 par semaine sur l’année scolaire 2023–2024, soit 8 000 par an. Selon une projection établie « sur la base des premiers mois de l’année scolaire », l’adjointe estime que ce nombre a été « divisé entre deux et quatre par rapport à l’année scolaire précédente ».
https://www.mediacites.fr/veracites/toulouse/2024/09/16/sanctionner-les-parents-retardataires-a-la-sortie-de-lecole-une-solution-efficace/
La municipalité insiste sur la pédagogie mise en œuvre pour accompagner la mesure. Elle demande aux animateurs de favoriser le dialogue avec les parents retardataires, avant de passer, en cas de récidive, à l’envoi d’un courrier d’avertissement. Environ 400 courriers seraient partis au premier trimestre de l’an dernier.
« Une première phase d’information, de dialogue et d’avertissement a été menée auprès des familles entre septembre 2024 et janvier 2025 », rappelle …