Grand Stade : l’étau se resserre autour de Martine Aubry

Damien Castelain et quatre autres personnes devaient être présentées devant le juge Gentil ce mercredi pour une probable mise en examen dans une affaire connexe à l’attribution du Grand Stade de Villeneuve d’Ascq. Mais l’étau semble aussi se resserrer sur le cœur du dossier et trois noms commencent à circuler. Dont celui de Martine Aubry.

MartineAubry
L'enquête sur les conditions d'attribution du Grand stade de Lille rebondit. De source judiciaire, trois vice-présidents actuels et passés de la MEL, dont Martine Aubry, devraient être bientôt convoqués à la police judiciaire de Lille. Crédit: Andia

 

Edit le 5/4/2017 à 18h – Le président de la Métropole européenne de Lille Damien Castelain a été mis en examen pour délits de favoritisme et corruption. Il a été placé sous contrôle judiciaire.

L’affaire du Grand Stade de Lille n’en finit pas de réserver son lot de surprises. De source judiciaire, plusieurs mises en examen devaient tomber ce mercredi à la suite de la convocation à la Police Judiciaire de Lille, sur demande du juge Gentil, de cinq personnes puis, dans la foulée, de leur placement en garde à vue. Il s’agit de Damien Castelain (président de la MEL), d’Henri Ségard (ancien élu de LMCU
– ancêtre de la MEL – et lobbyiste acharné dans l’attribution du Grand stade à Eiffage), de Jean‐Luc Vergin (ancien directeur régional Eiffage Nord), d’Alain Létard (ancien directeur commercial Eiffage Nord) et du chef d’entreprise Francis Pick.

À quelques mois d’une mutation vers Paris, le juge d’instruction Jean‐Michel Gentil a donc décidé d’accélérer la procédure. Depuis le dépôt de plainte du lanceur d’alerte Eric Darques, le 6 janvier 2011, pour délit de favoritisme dans l’attribution de la construction du Grand Stade à la société Eiffage, seuls deux cadres territoriaux ont été mis en examen, en 2014, puis la Métropole européenne de Lille en qualité de personne morale, en novembre 2016. Depuis, on attendait la suite…

Soupçons de voyage de complaisance
Pour le moment, les avancées portent sur deux affaires connexes au dossier de l’attribution du bâtiment à Eiffage, en 2008. Elles font suite aux dépositions de David Roquet, l’ancien directeur de « Les Matériaux …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 3 minutes

Favorite

Par Benoit Dequevauviller

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 90% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes