En convalescence financière, le bailleur social Semcoda distribue des primes à ses dirigeants

Malgré sa santé économique fragile, le plus gros bailleur social de la région Auvergne-Rhône-Alpes vient de distribuer à ses dirigeants des primes critiquables car elles intègrent des résultats exceptionnels liés à des ventes de logements. Les salariés, eux, n'ont pas perçu d'intéressement depuis plusieurs années...

2022-06-Semcoda
Devant une agence de la Semcoda, à Villeurbanne. Photo : M.Périsse.

C’est le plus gros bailleur social de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Une société d’économie mixte créée par le conseil départemental de l’Ain, qui en reste le principal actionnaire. Un groupe de plus de 35 000 logements sociaux en location (dont la moitié dans l’Ain) et de près de 700 salariés. Mais un géant qui, après des déboires [lire plus bas], se trouve en rémission et compense sa mauvaise santé financière par d’importantes ventes de logements. Cela n'a pas empêché ses dirigeants de percevoir une prime liée à « la réalisation des objectifs » pour 2021, comme le révèle Mediacités.

Rembobinons. Au milieu des

Découvrez Mediacités gratuitement pendant 48h

Profitez de deux jours pour lire cet article et parcourir tous nos autres contenus :

En renseignant votre adresse e-mail, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse e-mail à des tiers. En cas d'échec, écrivez à contact@mediacites.fr

  • Accédez aux 4 éditions de Mediacités gratuitement (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse) pendant 48 heures
  • Découvrez un média 100% indépendant et sans aucune publicité

Notre survie dépend de vous

Un journalisme local indépendant, sans publicité, avec chaque semaine des enquêtes introuvables ailleurs : voilà ce que vous propose Mediacités. En vous abonnant aujourd’hui, vous pouvez faire la différence.
Je m’abonne

  • Accès aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • 100 % indépendant, avec 0 % de publicité
  • Résiliation facile à tout moment

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 5 minutes

Par Mathieu Périsse