« Doucet m’a tuer ». Mardi 13 mai dernier au matin, des affiches visant le maire de Lyon recouvrent plusieurs vitrines de locaux vacants du secteur de la place des Jacobins, dans le 2e arrondissement. Le mot, allusion à la fameuse faute de grammaire de l’affaire Omar Raddad, est accompagné d’un sous‐titre explicite : « Fossoyeur des petits commerçants. » L’opération n’est pas revendiquée publiquement, mais les militants du collectif « Génération Aulas » s’en font l’écho sur les réseaux sociaux le jour même. Surtout, la grogne des commerçants s’invite le surlendemain dans un reportage du journal de France inter.
« On crève ou on est déjà morts », lance au micro Alexandra Le Creff, l’une des porte‐parole des Défenseurs de Lyon. Créé en 2024, ce collectif
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