Quand on traverse les rues du centre‐ville de Nantes en voiture la nuit, on peut encore en apercevoir quelques‐unes au détour d’un trottoir. Tenues moulantes, perruques parfois et sûrement un sac plastique caché derrière une poubelle avec à l’intérieur des habits plus discrets. « Dans la deuxième moitié des années 2010, il y avait pratiquement une femme nigériane tous les 100 mètres le long des principales artères de Nantes : de la gare maritime à la gare sud, de Mangin à la place de la République, et quand on remontait la rue Paul Bellamy, puis le boulevard Robert Schuman jusqu’au pont du Cens », se souvient le pasteur Marcel Georgel.
Où sont passées les prostituées nigérianes des trottoirs nantais ?
Dans les années 2016-2017, elles étaient plus d’une centaine à arpenter la nuit les boulevards de Nantes. Les femmes en situation de prostitution originaires du Nigéria ne sont aujourd’hui plus qu’une poignée. Si certaines se sont extirpées des réseaux, d’autres continuent d’être exploitées sexuellement. Mais hors de la voie publique.