C’est l’un des derniers dinosaures de la vie politique locale. Souvent décrié pour son goût du pouvoir, de l’argent et des petites phrases assassines, Marc-Philippe Daubresse nous a accordé un entretien fleuve malgré des relations parfois tendues avec Mediacités. Fin mars, il fêtera ses 30 années de vie parlementaire (il a été élu député le 2 février 1992 à la suite du décès de Jacques Houssin père), un jubilé pour lequel il espère la présence de Gérard Larcher, Jean-Louis Borloo, Jean-Pierre Raffarin et de beaucoup d’autres. L’occasion toute trouvée pour dresser le bilan d’un parcours d’une longévité exceptionnelle que Marc-Philippe Daubresse n’entend pas arrêter de sitôt puisqu’il annonce à Mediacités sa candidature pour les sénatoriales de septembre 2023.
À 68 ans, vous postulez pour un nouveau mandat sénatorial de six ans en 2023. N’êtes vous pas frappé par une certaine lassitude ? Notamment après la gifle reçue aux municipales à Lille en 2020, où vous n’avez recueilli que 8,24 % lors du premier tour ?