Depuis les législatives 2024, on n’avait pas revu autant de composantes de la gauche réunies sur une même photo. Militantes non‐encartées, écologistes, insoumises, archipéliennes, mais aussi membres du NPA, de Génération.s et du Parti ouvrier indépendant sont les membres de « l’Appel des 69 ». Un collectif 100 % féministe.
Si elles sont le nombre qu’il faut pour déposer une liste, ces 69 femmes ne prétendent pas amorcer une énième candidature de gauche pour les prochaines municipales. Leur objectif est plus symbolique : influer sur les programmes et les méthodes des candidats de gauche déjà en lice à Toulouse et contribuer à l’union des gauches pour remplacer le maire sortant Jean‐Luc Moudenc.
« On a vu que l’extrême droite était prête à prendre la ville. Toulouse peut basculer à gauche. Elle le fera, car c’est là qu’est son cœur. La situation est trop grave », affirme Linda Terrier, l’une des porte‐parole du collectif.
Cette citoyenne engagée dans Occitanie solidarités‐Initiatives Ehpad fait partie des instigatrices du mouvement, né lors d’une réunion organisée par le Printemps toulousain, en mars dernier, sur le thème « Toulouse féministe ». « On a voulu dire que les femmes étaient là, même si elles ne sont pas ou peu aux postes de pouvoir. Pas parce que la parité l’oblige, mais parce que nous avons des idées et des besoins », poursuit‐elle.
Au‐delà du manifeste et de 15 propositions concrètes
15 mesures
Élaborées collectivement …