Un programme commun, mais pas de liste d’union de la gauche au premier tour des municipales en 2026. Voilà le constat amer final du Printemps toulousain. Malgré cet échec, causé par des « stratégies nationales des partis » et des « blocages éloignés des besoins des Toulousaines et des Toulousains, ou des enjeux de notre ville », le collectif citoyen lancé en mai 2024 a fait la synthèse des discussions programmatiques qu’il a organisées. De quoi bâtir un embryon de programme autour d’une grosse trentaine de propositions.
« Toutes ces propositions sont issues des ateliers et ont été présentées aux partis politiques qui ont participé (tous sauf le PS et le PCF, NDLR). On ne leur a pas demandé de s’engager sur chaque proposition, mais personne ne s’y est opposé. Cela prouve l’existence d’un socle commun, solide et crédible, et qu’il ne servira à rien de faire une campagne de premier tour basée sur les divergences au sein de la gauche », explique Claude Touchefeu, ancienne élue de Pierre Cohen et membre du collectif.
Transport, culture, logement, voici quelques‐unes des propositions qui ont fait consensus lors de ces rencontres, et qui se retrouveront peut‐être en partie dans un hypothétique programme d’union au second tour en mars 2026.
Faire une tarification sociale des transports en commun
Sur la question des déplacements, une « tarification sociale et une gratuité partielle » seraient mises en place pour favoriser l’usage des transports en commun. La première s’appliquerait à tous les usagers en fonction de leurs revenus. La seconde …