18 septembre : À Toulouse, le « ras‐le‐bol général » des manifestants contre la politique d’Emmanuel Macron 

Entre 18 000 et 40 000 personnes ont défilé, jeudi 18 septembre, entre Saint-Cyprien et Jean Jaurès. Entre demandes de justice fiscale ou de sauvegarde des services publics, et craintes face à la crise financière et au développement des idées d'extrême droite, Mediacités est allé à la rencontre des manifestants et de leurs revendications.

Entre 18 000 et 40 000 personnes ont manifesté, jeudi 18 novembre, à Toulouse, contre la politique d'austérité du gouvernement. / Crédit photo LC
Entre 18 000 et 40 000 personnes ont manifesté, jeudi 18 novembre, à Toulouse, contre la politique d'austérité du gouvernement. / Crédit photo LC

Justice fiscale. S’il n’y avait qu’un seul message à retenir de la manifestation du 18 septembre à 2025 à Toulouse, ce serait la demande unanime de mettre davantage à contribution les plus fortunés. « Je veux que les riches soient moins riches », résumait une pancarte fixée au fauteuil roulant d’une manifestante.

Janine est venue, elle aussi, marcher pour « qu’on ait un partage des richesses et pas des gens qui s’enrichissent pendant que d’autres crèvent de faim ». Car, du point de vue de cette employée dans les télécommunications, « le gouvernement ne se préoccupe que d’enrichir les plus aisés, sans penser « au futur qu’on offre à nos enfants ». « C’est toujours la petite populace qui paye […] et on ne se retourne pas vers ceux qui sont responsables : les riches », pointe cette  Toulousaine de 56 ans, qui souligne son « ras‐le‐bol général » face à la situation. 

Arrivé d’Espagne en 2021, Alejandro est passé de l’espoir au désenchantement. « Quand je suis arrivé, la France était mieux que l’Espagne, mais c’est de pire en pire. Le gouvernement est en train de tout détruire, de tout privatiser », déplore‐t‐il. Alors, pour ce jeune enseignant, une solution, qu’il a inscrite sur un bout de carton : il faut « taxer les (ultra) riches ».

Comme lui, de nombreux manifestants réclament la mise en place de la taxe Zucman. « Il faut prendre l’argent là‐haut et le réinjecter dans l’éducation, le soin et la culture », estime Luce, technicienne dans le spectacle vivant …

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Temps de lecture : 3 minutes

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Par Ludmilla Cremoux