L’analyse de Mediacités

Mis à jour le 05/06/2025
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Mis en place en 2005 à Toulouse, le stationnement résident payant s’est étendu ces dernières années. En 2019, le stationnement résident concernait 41 quartiers à Toulouse, il touche aujourd’hui 55 quartiers.


Selon la mairie, 20 000 des 95 000 places de stationnement sont payantes à Toulouse. Mais ces 20 000 places concernent principalement le centre-ville. Avec la mise en place du stationnement résident dans les quartiers Amidonniers-Héraklès-Sébastopol en mars 2025, le stationnement payant a atteint le périphérique pour la première fois. 


Les résidents se voient proposer un abonnement annuel à 135 euros ou 100 euros pour les titulaires d’un abonnement Tisséo. Seuls les véhicules 100 % électriques bénéficient de la gratuité. Cette mesure est destinée, selon la mairie, à éviter les "voitures ventouses" – les véhicules qui restent garés plusieurs jours sur une même place – pour fluidifier le stationnement. Il permet par ricochet d'empocher une somme rondelette en amendes pour stationnement non réglé...


https://www.mediacites.fr/decryptage/toulouse/2022/11/04/a-toulouse-lautomatisation-fait-exploser-les-pv-de-stationnement/

Avec une seule voiture autorisée à bénéficier du stationnement résident par foyer, cette règle est pointée du doigt par de nombreux habitants qui possèdent plusieurs véhicules.

Fin juin, le quartier du Port Saint-Sauveur va basculer à son tour. Il sera rejoint en novembre prochain par les quartiers Fontaine Lestang et Croix de Pierre. Loin de soulager les habitants, cette  décision a attisé la colère des riverains. Ils dénoncent un manque de transparence sur le nombre de places disponibles et une solution qui n’en est pas une pour régler leurs problèmes de stationnement. 


Une pétition a été lancée en réaction par le PCF de Haute-Garonne, qui plaide plutôt en faveur d’un "vrai programme de développement des transports moins polluants au service de tous". Même chanson pour le quartier Bonhoure-Guilhemery, où les habitants ont obtenu la suspension du projet après avoir lancé une pétition qui a atteint mille signatures. 


https://www.mediacites.fr/decryptage/national/2023/04/17/jamais-sans-ma-place-de-parking-le-stationnement-en-ville-a-laube-dune-profonde-mutation/

 

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Installer au moins 100 caméras de vidéosurveillance

Mairie Sécurité
Promesse tenue
Mis à jour le : 04/12/2025
La mairie a voté en juin 2022 l'acquisition de dix caméras mobiles de vidéosurveillance pour 109 000 euros. Elles s'ajouteront aux 450 caméras fixes déjà installées. Connectés en 4 ou 5 G, ces appareils coutent moins cher à l'installation (10 900 euros l'unité contre 30 000 euros en moyenne pour une caméra classique), mais nécessitent un abonnement annuel (70 000 euros par an pour dix caméras).

Plus couteux sur le long terme, cet équipement doivent permettre, selon la mairie, de mettre en place des surveillances ponctuelles dans certains lieux de la commune.

En 2020, le réseau de vidéosurveillance aurait déclenché 5 367 interventions de la police municipale et participé aux enquêtes de la police nationale, via 1 834 réquisitions judiciaires.

Entre juin 2020 et décembre 2022, le réseau est passé de 450 à 510 caméras, soit 60 de plus. Une quarantaine va être installée en 2023, selon la mairie, qui devrait réaliser ainsi sa promesse de campagne.

« L'objectif sera tenu en mars prochain, assure Emilion Esnault, élu de la majorité chargé de la sécurité, lors d'un point presse le 16 décembre 2022. 400 emplacements ont été localisés en discutant avec la police nationale, la police municipal et les opérateurs vidéo. Cela nous permet de dérouler le programme de 130 caméras supplémentaires sur le mandat. »

Selon l'élu, l'acquisition de chaque caméra coûte 30 000 euros en moyenne, dont la moitié est pris en charge par l’État. Coût total estimé : 1,95 millions d'euros.

Opérés par 40 agents spécialisés, ces équipement ont suscité 2 150 réquisitions par les services d'enquête de la police nationale, en 2021, contre 50 par an avant 2015. Selon la mairie, 1 621 présentation de délit en flagrance auprès d'un officier de police judiciaire ont été réalisés en 2021 par la police municipale. La moitié aurait été déclenchée par une alerte des services de vidéosurveillance, par exemple sur des vols de vélo.

A moins d'un an des municipales, où en est-t-on ? Selon un article de l’Opinion Indépendante, il y avait 600 caméras de vidéo-surveillance à Toulouse en décembre 2024. Mais selon La Dépêche, il y en avait 630 en août 2024. Plus récemment, Actu Toulouse évoquait un nombre de 682 en novembre. 

Quoi qu’il en soit, l’objectif des 550 caméras installées est atteint. De ce point de vue, la promesse est tenue. 

En ce qui concerne la répartition par quartier, la question est plus difficile à résoudre. Interrogée à ce sujet, la commune n’a pas répondu à ce jour.  

 

Dégoudronner au moins 20 hectares d'espace public d'ici à 2023

Mairie Environnement
Promesse abandonnée/non tenue
Mis à jour le : 20/10/2025
L'objectif annoncé en 2020 était clair : une fois réélue, la municipalité dégoudronnerait au moins vingt hectares d'espace public en trois ans. Le calendrier était ambitieux.

"Vingt hectares ont été désimperméabilisés à Toulouse depuis 2020", a annoncé Vincent Terrail-Noves, vice-président de Toulouse Métropole, lors du conseil métropolitain du 15 octobre 2025.

D'après le maire de Balma, 6,2 hectares ont été dégoudronné en 2025 et 8,3 hectares le seront désimperméabilisés en 2026 dans la commune de Toulouse. 

Obtenir le label scène nationale de musique actuelle pour le Métronum

Mairie Culture
Promesse tenue
Mis à jour le : 07/10/2025
Le label "Scène de musiques actuelles - SMAC" a été attribué par le ministère de la Culture au Métronum, en juillet 2024, après plus de sept ans de travail pour y parvenir. Le dossier s'était vu retoquer, alors que la salle peinait à définir son projet. De régie directe, elle avait dû se transformer en Société publique locale (SPL) en 2021, dans l'objectif de décrocher le sésame. 

De ce fait, le Métronum est devenu la première salle toulousaine et haut-garonnaise à obtenir le label, quelques mois après que la ville de Toulouse a été désignée par l’Unesco "Ville des musiques". Une reconnaissance pour cet équipement culturel situé dans le quartier Borderouge, qui fêtait l'an dernier ses dix ans.

S’adresser au plus grand monde et rendre la culture accessible à tous sont les principaux piliers du label. Doté de deux salles de concerts de 600 et 200 places et de trois studios de répétitions, le Métronum propose une programmation éclectique. Dirigé artistiquement par Fabien Lhérisson, l'équipement a aussi pour mission d'innover et de soutenir les jeunes artistes.

Le label SMAC va de pair avec une subvention du ministère de la Culture d'environ 100 000 euros. L'Occitanie compte désormais dix scènes de musiques actuelles (SMAC), pour lesquels le ministère a abondé de 473 000 euros supplémentaires sa subvention. 

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