Pas d’augmentation des impôts et un endettement limité
Promesse tenue
Promesse de Martine Aubry
Liste majoritaire à la mairie de Lille
Parti socialiste (PS)
Liste majoritaire à la mairie de Lille
Parti socialiste (PS)
L’analyse de Mediacités
Mis à jour le 04/12/2025
Partager
Dans son bilan de mandat, la majorité se félicite de n'avoir procédé à « aucune augmentation des impôts communaux depuis 2018 ». Cette affirmation concerne notamment la taxe foncière (Lille est l'une des grandes villes où la taxe foncière est peu élevée : elle se classe 40e ville de plus de 100 000 habitants sur 42). De quoi considérer cet aspect de la promesse comme tenu.
Les plus critiques de la gestion municipale pourront en revanche relever que l'extension du stationnement payant dans plusieurs quartiers de la capitale des Flandres peut être considéré comme une sorte de nouvel impôt local.
Concernant l’endettement, en baisse constante depuis plusieurs années (tombé à 339 millions d’euros en 2022, soit 14 millions d’euros de moins qu’en 2020), il a finalement repris en 2025, dans un contexte budgétaire fortement contraint par les décisions de l'État. Un léger retour à l'emprunt a en effet été décidé, une première depuis 2018.
Pour 2026, la ville prévoit un endettement à hauteur de 414 millions d'euros pour poursuivre ses investissements, contre 388 millions d'euros en 2025. À ce niveau d'emprunt, il faudra 9,9 années à la ville de Lille pour apurer sa dette, contre environ 6,4 ans en 2024 et 8 ans en 2025 (le seuil d'alerte est à 12 ans). En ce sens, on peut dire que l'endettement reste "contenu". À noter toutefois que d’après le site des collectivités locales du ministère de l’Intérieur, l’endettement par habitant des Lillois est plus important que la moyenne nationale : il s’élevait à 1486 euros en 2021 contre 1111 euros pour les villes de la même strate de la population.