La sénatrice de Loire-Atlantique devient vice-présidente des Républicains, auprès de Bruno Retailleau. Deux fois malheureuse aux municipales, elle soutient plus que jamais pour 2026 la candidature de son collègue (LR) Julien Bainvel. Dont le duo avec Sarah El Haïry (MoDem), pour la présidence de Nantes Métropole, s'affirme.
Voici une figure politique nantaise de plus qui prend du galon partisan. Après la maire Johanna Rolland, première secrétaire nationale déléguée du PS (numéro 2bis) d’Olivier Faire depuis 2023 et qui vient d’être reconduite il y a quelques jours. Après la présidente de la Région Pays de la Loire, Christelle Morançais, promue en décembre 2024 vice‐présidente et présidente de la commission nationale d’investiture d’Horizons (numéro 2bis également), c’est au tour de Laurence Garnier de grimper dans l’organigramme de son parti.
Ce week‐end, la sénatrice de Loire‐Atlantique a pris la vice‐présidence de LR, dirigé depuis la mi‐mai par Bruno Retailleau, un proche. « Je travaille et prépare les prochaines échéances à ses côtés », explique à Mediacités celle qui mena l’opposition nantaise dix ans durant. Comprendre : l’élection présidentielle de 2027. Pendant trois mois, de septembre à décembre, Laurence Garnier fut déjà secrétaire d’État à la Consommation de l’éphémère gouvernement Barnier, nommée en même temps que le Vendéen au ministère de l’Intérieur – poste qu’il occupe toujours.
En attendant, la préparation d’une autre élection se précise pour la droite nantaise : celles des municipales de mars 2026. Avec un triple objectif : tenter d’en finir avec une longue succession d’échecs électoraux, déloger Johanna Rolland de son fauteuil de maire et en finir avec 36 années de gestion municipale socialiste.
Plus facile à dire qu’à faire : alors qu’élus de droite et …