Une femme de 26 ans a été reconnue coupable d’avoir notamment inscrit « Moudenc T mort » et « 1 flic 1 balle » sur la façade du Capitole, le 9 juin dernier, lord d’une manifestation pro-palestinienne.
Après deux renvois, le procès de la jeune femme suspectée d’avoir inscrit une menace de mort visant le maire de Toulouse sur la façade du Capitole, s’est finalement tenu mercredi 1er octobre au tribunal correctionnel de Toulouse. Les faits ont eu lieu en marge d’une manifestation en soutien à la Palestine, qui avait rassemblé plusieurs milliers de personnes sur la place du Capitole, le 9 juin 2025.
Il est également reproché à cette étudiante en spectacle vivant prénommée Marie d’avoir tagué « 1 flic 1 balle », et « Moudenc assassin complice génocide » sur la porte de la mairie. Dans la salle d’audience, la femme de 26 ans, sans antécédents judiciaires, était accompagnée de quelques personnes, venues la soutenir.
Face aux questions de Anne‐Cécile Krygiel, la présidente du tribunal, sur le contexte des faits, la jeune femme est restée peu loquace. Elle reconnaît les tags et dégradations qui lui sont reprochés, « excepté « Moudenc T mort » », assure‐t‐elle. « L’opérateur qui a étudié les images (de vidéosurveillance, NDLR) assure que c’est vous qui l’avez écrit », rétorque la présidente.
S’agissant des autres inscriptions, à commencer par « Moudenc assassin complice génocide », la jeune femme l’a expliqué par « le contexte du génocide à Gaza, et le maintien du jumelage de la Ville de Toulouse avec celle de Tel‐Aviv ». « 1 flic 1 balle » ? « Ce n’était pas pour porter atteinte à qui que ce soit, mais pour montrer la réalité des violences policières », affirme‐t‐elle.
Pour le procureur, ces « faits sont désagréables et détestables. Ce ne sont que des mots, mais ils entretiennent un climat politique inquiétant ». Il a requis une peine …