Faute de recrutement d'AESH en nombre suffisant, la mairie de Toulouse a pris en charge l'accompagnement des élèves en situation de handicap le midi. Jean-Luc Moudenc réclame le remboursement des frais avancés.
Alors que l’État a rogné les dotations aux collectivités en 2025 et que l’incertitude règne pour l’an prochain, le maire de Toulouse vient d’envoyer une facture de 1,8 million d’euros à l’Éducation nationale.
Depuis 2024 et l’entrée en vigueur de la loi Vial, c’est à l’État de prendre en charge l’accompagnement des élèves en situation de handicap lors du temps périscolaire du midi. Hélas, faute de recrutement suffisant, les AESH ne sont pas assez nombreux pour remplir cette mission.
Pour l’année 2024–2025, la mairie de Toulouse a donc décidé de suppléer au rôle de l’Éducation nationale en affectant une centaine d’accompagnateurs de vie scolaire (AVL) à cette mission. Une dépense qui aurait coûté 1,83 million d’euros à la collectivité, selon elle.
La situation ne s’est pas améliorée cette année. « Les mesures nécessaires n’ont pas été mises en place, malgré de nombreux échanges ainsi que des alertes successives du maire à la ministre de l’Éducation nationale de l’époque (Élisabeth Borne, NDLR), ainsi qu’auprès du recteur et du directeur académique des Services de l’Éducation nationale pendant l’année scolaire 2024–2025 », déplore la mairie de Toulouse.
Jean‐Luc Moudenc vient donc « d’adresser formellement une demande indemnitaire à l’Éducation nationale afin de demander le reversement des dépenses avancées » au nouveau ministre Édouard Geffray. La collectivité assure cependant qu’elle va continuer à « faire face aux …