Dans les centres de rétention de Lyon, l’arbitraire et le déni de droits prospèrent

CRA Saint-Exupery3
Le centre de rétention administrative de Lyon en 2019. Photo : N.Barriquand/Mediacités.

Publié le

Temps de lecture : 4 minutes

Favorite

Par Mathieu Périsse

Dans son rapport annuel, la Cimade éclaire le traitement des 1811 personnes étrangères enfermées dans les deux centres de rétention de Lyon, à côté de l'aéroport Saint-Exupéry, en 2024.

En janvier 2024, un ressortissant géorgien est conduit au centre de rétention administrative (CRA) de Saint‐Exupéry n°2 avant son « éloignement », c’est-à-dire son expulsion. Arrivé un an plus tôt en France, il fait l’objet depuis quelques mois d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et a été interpellé par la police. Deux jours après son arrivée, il tente de se pendre dans la cour du centre.

Secouru par un codétenu, il est ensuite placé à l’isolement sans qu’aucun service de secours ne soit appelé. Pendant les huit jours qui suivent, il 

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Envie de lire la suite ?

1€ le premier mois

Puis 7,90€ par mois

Je teste !

  • Accès aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • 100 % indépendant, avec 0 % de publicité
  • Résiliation facile à tout moment

Pour découvrir les coulisses de votre ville et ne manquer aucune de nos enquêtes,
inscrivez-vous à nos newsletters gratuites.


Une newsletter par semaine et par ville. Désinscription facile.

Ceci fermera dans 25 secondes