Depuis le début de la campagne municipale, les questions de sécurité sont l’un des points de débat majeur entre les différentes candidates. Création d’une police métropolitaine des transports pour la maire sortante Johanna Rolland ; doublement ou simple augmentation des effectifs de la police municipale pour les candidates LR et LREM, Laurence Garnier et Valérie Oppelt ; mise en avant de sa mission « de prévention, de médiation et de régulation des conflits » pour l’écologiste Julie Laernoes ; méfiance envers la vidéosurveillance et proposition de création d’un corps de médiateur pour Margot Medkour (Nantes en commun)… Dans les tracts, les discours, les programmes, le thème – grand classique des campagnes – s’étale sur tous les supports. Mais aussi sur d’autres, bien moins officiels, cette fois‐ci comme le révélait Claire Dubois dans les pages de Ouest‐France, le 9 décembre.
Intriguée par la croissance du nombre de membres d’un groupe Facebook nouvellement créé et nommé « La sécurité rose à Nantes » (2 000 membres gagnés en un peu plus d’une semaine, lorsqu’elle écrit l’article, près de 5 500 aujourd’hui 12 décembre), la journaliste s’est demandée qui était derrière cette page compilant les témoignages de femmes, principalement, sur la sécurité vécue ou ressentie. Et, surprise, elle découvre que l’une des deux administratrices de la page n’est autre que Mandy Prima, une militante LR qui gère également la page Facebook de …