Plus de publication sur les réseaux sociaux depuis le 14 août, une pétition adressée à Olivier Véran qui stagne à moins de 3 000 signatures. Du côté du collectif "Stop au transfert du CHU de Nantes", l’encéphalogramme reste désespérément plat. Lancé en novembre 2020, cet étonnant attelage qui rassemblait les opposants à la construction d'un nouveau CHU sur l’île de Nantes semble en état de mort clinique. Pèle mêle, on y trouvait le Galea, une association de médecins et cadres de santé (plutôt retraités), mais aussi à gauche la CGT du CHU de Nantes, Nantes en commun·e·s ou encore Attac 44, et à droite, le groupe d’opposition municipale d’Union de la droite et du centre. Après un an de travail en commun, chacun semble être retourné à ses occupations et à sa place sur l’échiquier politique.
« Nous ne sommes pas d’accord sur le projet alternatif à porter. Or c’est désormais là-dessus que nous voulons concentrer nos forces pour être plus audibles », justifie Damien Bastian, l’une des chevilles ouvrières du collectif. Le militant de Nantes en commun·e·s reconnaît d'ailleurs « une difficulté à mobiliser la population sur ce combat local malgré quelques victoires, notamment sur le nombre de lits [la direction a annoncé en juin que 192 lits ne seront finalement pas supprimés, NDLR] ». Un nouveau "collectif Santé" (son nom temporaire) regroupant . . .