Tandis qu’à Nantes l’opposition s’organise contre le projet de construction d’un Centre de rétention administrative, la Cimade énumère les situations inhumaines vécues en 2024 par des personnes étrangères enfermées dans ces centres en France, dont celui de Rennes.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté ce samedi 17 mai dans le centre‐ville de Nantes contre la construction d’un centre de rétention administrative (CRA). Un défilé aux cris de « Retailleau, casse‐toi, ton CRA on n’en veut pas », organisé à l’initiative de la coordination « anti CRA 44 », “Colère”, lancée il y a un an.
Une nouvelle fois, les militants ont dénoncé le choix de l’État de construire près de la maison d’arrêt de Nantes ce centre destiné à enfermer pendant au maximum 90 jours, sur décision administrative du préfet, des migrants en situation irrégulière dans l’attente d’une expulsion. Doté de 140 places et d’un budget de près de 40 millions d’euros pour la construction et les quatre premières années d’exploitation, il devrait être l’un des plus importants de France, à en croire l’appel d’offres publié fin janvier.