Révélée par Mediacités en juin dernier, l'affaire Moudenc entre dans une nouvelle phase. La plainte d'Anticor pour financement illicite de campagne électorale et détournement de fonds publics dans le cadre des municipales 2020 a été confiée au parquet d'Auch. Une enquête préliminaire est en cours.
Le directeur de cabinet du maire de Toulouse et ses collaborateurs ont‐ils pu contribuer à la compagne électorale de Jean‐Luc Moudenc pendant leurs heures de travail tout en restant dans le cadre légal ? Le maire sortant pouvait‐il mobiliser les ressources matérielles et les moyens humains de la collectivité à son bénéfice ?
Ces questions vont être au cœur de l’enquête préliminaire ouverte par le parquet d’Auch après les révélations de Mediacités et la plainte d’Anticor pour financement illicite de campagne électorale et détournement de fonds publics, dans le cadre de l’élection municipale de 2020.
https://www.mediacites.fr/enquete/toulouse/2025/06/16/une-douzaine-de-salaries-de-la-mairie-de-toulouse-au-coeur-de-la-campagne-2020-de-jean-luc-moudenc/
Déposée devant le parquet de Toulouse en juin 2025, la plainte de l’association anticorruption a été dépaysée au parquet d’Agen pendant l’été. Sur demande du procureur général de ce ressort, c’est finalement le parquet d’Auch qui a hérité du dossier. C’est donc la procureure de la République, Clémence Meyer, qui supervisera le travail des enquêteurs de la police judiciaire de Toulouse chargés d’éplucher l’épais dossier.
Courriels, discours, notes, argumentaires, contre‐argumentaires, agendas, photographies, ce sont en effet près de deux cents documents que la justice et la police vont devoir analyser, comme Mediacités l’a déjà fait pendant plusieurs mois
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