Les militants de deux mouvements de gauche se sont prononcés pour des stratégies différentes : une alliance derrière le PS pour les écologistes et une liste autonome pour Archipel citoyen. Les deux partis vont devoir reprendre les discussions pour s'accorder ou acter une séparation.
L’alliance entre les écologistes toulousains et Archipel citoyen n’est pas morte, mais elle a pris un sérieux coup dans l’aile. Jeudi 20 novembre, lors d’un vote interne en simultané, les deux mouvements se sont exprimés pour des orientations divergentes.
Après de longues discussions avec le « bloc des six » (PS, PCF, Génération.s, Place publique, PRG, MRC), les négociateurs écologistes et archipéliens ont obtenu vingt places sur les 52 éligibles (douze pour les Écologistes et huit pour Archipel) et un ticket PS‐Ecologistes, avec François Briançon à la mairie de Toulouse et Régis Godec, à la présidence de Toulouse Métropole. Pour rappel, LFI et l’Assemblée des quartiers proposaient 21 places au duo (dont 14 pour les Écologistes) et un ticket Piquemal‐Godec à la mairie et à Toulouse Métropole.
Plusieurs options étaient donc sur la table : une coalition avec le « bloc des six », un rapprochement avec La France insoumise et l’Assemblée des quartiers, ou une liste autonome Écologistes‐Archipel au premier tour.
Des stratégies divergentes
Du côté d’Archipel citoyen, une soixantaine de militants se sont exprimés. L’alliance « Bloc des six » a été jugée « moyenne », celle avec LFI, « bien », et la liste autonome, « très bien ». Les archipéliens se sont donc prononcés en faveur d’une liste avec les Écologistes au premier tour, tout en préférant, dans un second temps, une alliance avec LFI plutôt qu’avec le PS.
Chez les Écologistes, environ 130 militants ont participé au vote sur 230 inscrits. La première motion a été not …