A l’hôpital Edouard Herriot, nouveau bâtiment, vieux problèmes

Ouvert en septembre dernier, le pavillon H devait être l’emblème du programme de modernisation de l’hôpital Edouard Herriot : meilleure offre de soins, meilleures conditions de travail et sacro-sainte « efficience ». Trois mois après son inauguration, les agents dressent un bilan mitigé.

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Entrée du pavillon H, à l'hôpital Edouard Herriot. Photo : Jennifer Simoes

A Grange Blanche, il trône au centre de l’hôpital Edouard Herriot avec ces hauts panneaux blancs et son allure avant‐gardiste. Le pavillon H regroupe désormais l’ensemble des blocs opératoires, l’imagerie d’urgence, les différents services de réanimation et plus de 1000 personnes sur les 4500 que compte le site.

Ouvert le 4 septembre, ce bâtiment promettait à la fois un plus grand confort des patients et de meilleures conditions de travail pour le personnel. Le montant de l’investissement était à la hauteur des enjeux : 78 millions d’euros pour la réalisation de ce nouveau plateau technique. Et le montage financier intéressant, comme le relève Pierre‐André Juven, sociologue et chargé de recherches au CNRS : « C’est l’Etat, la Métropole et la ville de Lyon en appui des Hospices civils, qui financent le projet. Il s’agit d’un point important car on a trop eu par le passé de partenariats publics‐privés qui alourdissaient la facture, comme à Saint‐Nazaire. Ce n’est pas le cas ici et c’est bon signe. »

Pour continuer sur les bonnes nouvelles, les agents que nous avons rencontrés font état de réelles améliorations de leur outil de travail. « Il y a trois mois, j’ai quitté le pavillon G, un bâtiment vétuste avec des courants d’air insupportables, pour un pavillon tout neuf avec du matériel renouvelé. Y’a pas photo ! raconte une infirmière. On a par exemple un petit scope (petit écran, ndlr) qui enregistre le patient dès l’entrée et nous permet …

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Temps de lecture : 5 minutes

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Par Nicolas Barriquand