Technique, la décision a une portée forte dans le contexte du règne de bientôt 18 ans de Pierre-Jean Galdin, sans contrôle et sans partage aux Beaux-Arts de Nantes, sur lequel se penchait Mediacités à la rentrée. Le 28 octobre, la Chambre régionale des comptes a rendu son jugement concernant quatre séries de dépenses litigieuses réalisées en 2017 par l’École des Beaux-Arts de Nantes Saint-Nazaire (Ebansn), avec comme ordonnateur le directeur. La comptable public de l’établissement, qui en assume légalement « la responsabilité personnelle et pécuniaire », doit théoriquement rembourser 139 779,59 euros. Mais Pierre-Jean Galdin l’annonce déjà à Mediacités : « Nous ferons appel (suspensif) pour cette décision. »
Cette procédure civile a été enclenchée à l’été 2019 par le procureur financier, dans la foulée du contrôle de la Chambre régionale des comptes – aux conclusions inhabituellement sévères – dont . . .