Métropole de Lille : le groupe En Marche recule… pour mieux sauter

Le sénateur Frédéric Marchand, leader des élus macroniens à la Métropole de Lille, a finalement renoncé à créer un groupe En Marche dès le prochain conseil de communauté du 19 octobre. En revanche, à droite, la recomposition fait rage.

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Frédéric Marchand et son équipe le soir de son élection au Sénat, le 25 septembre 2017. Photo: Laurie Moniez

On vous l’annonçait le 6 octobre dernier : après son élection comme sénateur, le maire d’Hellemmes, l’ex-PS Frédéric Marchand, souhaitait créer un groupe En Marche à la Métropole Européenne de Lille (MEL). Objectif : faire peser le nouveau parti du président Emmanuel Macron dans les instances politiques locales. Mais le groupe MEM (Métropole En Marche) ne verra pas le jour comme prévu, ce jeudi 19 octobre, lors du premier conseil de communauté de cette rentrée.

« Ça ne m’intéressait pas d’arriver à la MEL avec quatre personnes dans le groupe, expliquait Frédéric Marchand dès lundi à Mediacités. Donc on diffère au prochain conseil de décembre ». Le nouveau sénateur veut lancer son groupe avec le maximum d’élus. Et certains attendent de voir l’évolution des relations entre les collectivités et l’Etat avant de s’engager dans le mouvement En Marche. Ce report s’explique aussi par des pressions émanant de grandes figures du PS sur des élus socialistes tentés de rejoindre l’aventure. Par ailleurs, les élus En Marche souhaitent attendre la recomposition du paysage politique à l’échelle nationale avant de s’attaquer au niveau local.

Le conseil communautaire de ce jeudi sera, en tous cas, mouvementé. A droite, le sénateur LR Marc‐Philippe Daubresse, vice‐président chargé de l’aménagement du territoire et urbanisme, n’a toujours pas donné sa démission comme le veut la loi …

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Par Laurie Moniez

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