« Les Jeux de Paris 2024 seront les plus écologiques de l’histoire, avec une empreinte carbone divisée par deux par rapport aux précédentes éditions. » Voici ce que promettait la ministre des Sports Amélie Oudéa‐Castera devant l’Assemblée Nationale le 2 avril dernier. Maintes fois répétées, autant par le président du comité d’organisation Tony Estanguet, que par la maire de Paris Anne Hidalgo, ou encore par Emmanuel Macron, cet objectif est‐il crédible ?
L’empreinte carbone de la Coupe du monde de rugby 2023, dernier évènement sportif majeur accueilli par la France, donne des raisons d’en douter. Publiée fin mai, l’étude d’impact environnemental de l’évènement révèle en effet que cette compétition a été deux fois plus polluante que prévu.
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