« Archipel citoyen ne mérite plus son nom ! » Depuis l’annonce de la fusion entre les listes conduites par Antoine Maurice (EELV) et Nadia Pellefigue (PS), celle du maire sortant Jean‐Luc Moudenc (LR) multiplie les communications agressives pour décrédibiliser ses concurrents. « Les appareils politiques d’extrême-gauche ont réalisé un fantastique hold‐up. Les tambouilles politiciennes de ces derniers jours ont achevé de sacrifier les dernières bribes de « citoyenneté » qui restaient à Archipel », écrivent ainsi 35 candidats de la liste Aimer Toulouse ! Et ces colistiers « non‐encartés » de conclure : « Nous sommes l’équipe des citoyens toulousains. »
Ces assertions méritent qu’on s’y attarde et font naître trois questions : Quelle est la composition de cette liste d’union renommée Archipel citoyen Toulouse ensemble ? Les candidats non‐encartés en ont‐ils été évincés par les partis politiques ? Et qu’en est‐il de la liste emmenée par Jean‐Luc Moudenc ?
À quoi ressemble cette nouvelle liste Archipel citoyen Toulouse ensemble ?
Le 15 mars, au soir d’un premier tour marqué par une faible participation (36,66 % des inscrits à Toulouse), la liste menée par l’écologiste Antoine Maurice arrive en 2e position, avec 27,57 % des voix, devant celles de Nadia Pellefigue (18,53 %) et de Pierre Cohen (5,66 %). Le soir même, l’ancien maire socialiste se rallie sans difficulté à la liste Archipel citoyen (Société civile, EELV, LFI, Tin). Les négociations sont plus âpres avec la liste Une (PS/PCF/PRG/société civile). Après une première réunion le 15 mars au soir, les discussions s’arrêtent pendant plus de deux mois du …