Pourquoi Toulouse peine‐t‐elle à devenir attractive pour le cinéma ?

Depuis la création de son Bureau des Tournages, la municipalité de Toulouse accueille de plus en plus de projets de fiction audiovisuelle. Mais si l’Occitanie est la région qui cumule le plus grand nombre de tournages après Paris, la Ville rose peine à devenir une destination privilégiée du grand écran. Rétrospective sur un territoire déserté depuis toujours par les réalisateurs.

2023-07-Toulouse-tournages
Malgré ses ambitions, la ville rose demeure bien moins attractive que Montpellier pour les productions de cinéma./ Photo Bureau des Tournages de Toulouse.

Lyon est le berceau du cinéma pour avoir accueilli le premier film des frères Lumière. Marseille, quant à elle, possède un front de mer et son décor de carte postale. Paris peut compter sur sa position centrale et son héritage historique. Mais Toulouse ? La Ville rose a beau chercher à augmenter le nombre de tournages, elle souffre d’être enclavée géographiquement. Selon Isabel Birbes, chargée de projet du Bureau des tournages de la mairie de Toulouse, « les équipes parisiennes ont tendance à chercher des lieux moins compliqués d’accès. » Résultat, les briques roses et les bords paisibles du Canal du Midi n’ont jamais suffi à attirer les projets d’envergure.

Certes, il y a eu les films récompensés du Groupe des cinéastes indépendants, une association de huit amateurs du septième art, qui ont réalisé dans la ville et ses environs une quarantaine de films entre les années 1960 et 1970, et laissé une trace mémorable dans les collections de la Cinémathèque de Toulouse. La ville sert de toile de fond à l’un des premiers films répertoriés à Toulouse, sur le rugby local (La grande passion d’André Hugon en 1928).

Dans Le roi de l’oignon (auteur inconnu, 1927), on suit les noces de Pervenche à travers la ville. Ainsi, l’achat des oignons destinés à fleurir la noce est effectué au marché Victor Hugo. Des amis se rencontrent en déambulant sur les Allées Jean Jaurès. Ernest, amoureux éconduit, se désole sur la place Wilson. La célébration …

Nous vous offrons l’accès à cet article

Et à toutes nos enquêtes pendant deux jours  !
Oui, on est généreux 😉 Mais pensez aussi à vous abonner  !

En renseignant votre adresse, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse à des tiers. En cas d’échec, écrivez à contact@mediacites.fr
  • J’accède aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • Je découvre un média 100 % indépendant, avec 0 % de publicité

Attention, journal en danger !

Depuis huit ans, Mediacités propose un journalisme d’investigation sur les pouvoirs locaux et ses enquêtes ont de l’impact dans les villes. Aujourd’hui notre existence est menacée.
Soutenez la rédaction, ses journalistes et la démocratie locale :

Je soutiens Mediacités

  • en vous abonnant (69 € par an ou 7,90 € par mois, résiliable à tout moment et facilement) pour lire toutes les enquêtes
  • en effectuant un don (défiscalisable à 66%) pour soutenir le travail et assurer la survie d’un journal local indépendant, sans pub et à impact.

Cet article concerne la promesse : 
Voir toutes les promesses de vos élus

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 5 minutes

Favorite

Par Célia Pedrosa

Attention : journal en danger !
Soutenez Mediacités !

Depuis bientôt huit ans, notre journal d’investigation propose des enquêtes sur les pouvoirs locaux dans les grandes métropoles. À Lille, Lyon, Nantes et Toulouse, des dizaines de journalistes publient en toute indépendance des informations inédites qui nourrissent le débat public et produisent de l’impact.
Aujourd’hui, notre campagne de financement participatif a dépassé 90% de l’objectif. Aidez-nous à atteindre les 100% d'ici au 31 décembre !
On vous explique tout ici :

Comment soutenir Mediacités ?

D’ici au 31 décembre, chaque coup de pouce compte !

Ceci fermera dans 25 secondes