La Formule 1, une tache tenace dans le parcours de Lopez

La reprise de l'écurie de Formule 1 Lotus par le businessman Gérard Lopez s'est terminée par un vaste fiasco financier et une enquête judiciaire, racontés en détail par l'enquête de Mediapart, France 3 et Mediacités.

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L'expérience de Gérard Lopez à la tête de l'écurie de Formule 1 Lotus n'a pas été une réussite (Nic Redhead/Creative Commons)

Gérard Lopez, repreneur du Losc, est un adepte des montages opaques et des sociétés offshore, comme l’a montré l’enquête de Mediapart, Mediacités et France 3 Nord‐Pas‐de‐Calais sur ses activités dans le milieu du football. C’est aussi ce que démontre sa reprise de l’écurie de Formule 1 Lotus, qui s’est terminée par un gigantesque fiasco financier et par une enquête judiciaire au Luxembourg.

En 2008, Gérard Lopez fonde la société d’investissement Genii Capital au Grand‐Duché avec son ami d’enfance Eric Lux, un promoteur immobilier luxembourgeois. Les deux hommes créent aussi à l’époque une agence de gestion de carrière de pilotes, Gravity Sport Management (GSM), et une holding destinée à racheter une écurie, Gravity Racing International (GRI). Mais avant d’être revendues à Genii Capital, ces deux sociétés appartenaient à Eric Lux et à la société luxembourgeoise Espasande, elle‐même détenue par deux sociétés écran immatriculées au Panama, baptisées Woodhenge et Xen Investments Corp. Gérard Lopez est‐il l’un des bénéficiaires économiques de ces deux structures ? « Oui, répond le millionnaire, via son avocat. Genii Capital a simplement été créée postérieurement à GSM et GRI. »  Pas de réponse, en revanche, sur la raison pour laquelle le businessman est passé par ces mystérieuses sociétés panaméennes… Woodhenge et Xen Investments possèdent près de 90 sociétés au Luxembourg, dont bon nombre ont été curieusement dissoutes ou liquidées à la fin des années 2000. Difficile de faire plus opaque…

Salaires impayés

En 2010, Genii rachète pour 5,3 millions d’euros Renault F1, bas …

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Par Sylvain Morvan