A l’école hôtelière Vatel, omerta et réaction tardive face à des accusations de violences sexistes et sexuelles

D’après des témoignages recueillis par Mediacités et un courrier interne à la célèbre école hôtelière, une vingtaine d’actuels et anciens étudiants accusent deux professeurs du restaurant d’application parisien de propos et gestes dégradants. Alertée depuis au moins 2020, la direction du groupe lyonnais a maintenu en poste les enseignants.

2023-03-Vatel
Le restaurant d’application parisien du groupe Vatel. Photo : N.Hallegot.

«Il me hurlait dessus, me disait que j’étais bonne à rien, juste à aller faire la pute. » Cela fait un an qu’Andréa a quitté le restaurant parisien d’application de l’école Vatel. Mais l’ancienne élève (2019-2022) reste abasourdie par ce qu’elle a vécu pendant les cours de pâtisserie dispensés par le chef Thierry A. : « C’était une torture, on avait seulement 19 ans. »

Pour Andrea, la « découverte » du monde de la restauration restera un souvenir douloureux. Elle n’est pas la seule. Ces derniers mois, Mediacités a recueilli des

Découvrez Mediacités gratuitement pendant 48h

Profitez de deux jours pour lire cet article et parcourir tous nos autres contenus :

En renseignant votre adresse e-mail, vous acceptez nos conditions générales d’utilisation.
Mediacités s’engage à ne pas céder votre adresse e-mail à des tiers. En cas d'échec, écrivez à contact@mediacites.fr

  • Accédez aux 4 éditions de Mediacités gratuitement (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse) pendant 48 heures
  • Découvrez un média 100% indépendant et sans aucune publicité

Notre survie dépend de vous

Un journalisme local indépendant, sans publicité, avec chaque semaine des enquêtes introuvables ailleurs : voilà ce que vous propose Mediacités. En vous abonnant aujourd’hui, vous pouvez faire la différence.
Je m’abonne

  • Accès aux 4 éditions de Mediacités (Lille, Lyon, Nantes et Toulouse)
  • 100 % indépendant, avec 0 % de publicité
  • Résiliation facile à tout moment

Publié le

Modifié le

Temps de lecture : 8 minutes

Par Mattéo Tiberghien et Nathan Hallegot