Clinique Le Confluent : les actionnaires s’écharpent, le personnel trinque

Malaise à "l'hôpital privé" de Rezé. Alors que les médecins actionnaires débattent toujours d'une éventuelle vente totale ou partielle des ex-NCN, les salariés dépeignent une situation sociale tendue. Entre pression, désorganisation et manque de considération pour les patients.

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Environ 150 salariés étaient rassemblés, mercredi 23 mai, pour un "Confluent indépendant" / Photo: Thibault Dumas

Vingt‐cinq ! Voilà, officieusement, le nombre d’employés qui, lassés ou forcés, quitteraient chaque mois la clinique privé du groupe Le Confluent. Sur un an, quasiment un tiers du personnel (1 176 personnes en tout) serait ainsi remplacé aux ex‐Nouvelles cliniques nantaises (NCN), comme on appelait l’établissement jusqu’en 2016. Révélé à Mediacités par une source interne, cet important turn‐over s’avère néanmoins difficile à vérifier. Murée dans le silence, la direction s’y refuse, tandis que la section CFDT locale, ultra‐majoritaire dans l’établissement, s’en dit « incapable ».

Reste néanmoins une certitude : alors qu’un discret projet de vente se profile depuis un an, comme nous le révélions en début d’année, le climat social au sein du Confluent est particulièrement lourd. Mercredi 23 mai, une manifestation à l’appel de la CFDT a rassemblé plus de 150 salariés devant l’un des bâtiments de la clinique. Plus inquiétant : entre 2014 et 2016, le nombre de jours d’arrêt maladie a presque doublé, passant de 13 187 à 21 787 par an, selon un document émanant de la direction que nous nous sommes procuré. Derrière le clinquant d’un nouveau service ambulatoire ou la quatrième place …

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Par Thibault Dumas

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