Voilà exactement dix ans, la Commission européenne adoptait la directive Inspire qui impose aux collectivités locales de collecter et de mettre à disposition du public certaines de leurs données géographiques et environnementales. Ce premier pas vers l’open data, bientôt suivi par d’autres textes législatifs, a conduit à la création de portails web. Sur ces derniers, citoyens, entreprises et développeurs d’applications peuvent accéder à des informations (du cadastre à la localisation des arrêts de bus jusqu’au nombre de bouleaux dans les parcs ou aux menus de cantines, tout y passe!) auparavant jalousement gardées par ces institutions. Mais toutes n’ont pas fait les mêmes efforts de transparence. Revue de détail avec Françoi[annexe link=« se Paquienséguy …
« Les métropoles françaises n’ont pas toutes compris l’intérêt de l’open data »
Ils font partie de la panoplie ordinaire d’une "smart city". Rendus obligatoires, les portails open data locaux doivent permettre à tous d'accéder aux innombrables données produites en permanence par les villes et leurs habitants. Mais ces informations sont-elles vraiment accessibles à tous ? Eléments de réponse avec la chercheuse Françoise Paquienséguy.